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LES PEUPLES PREMIERS A TRAVERS L'HISTOIRE


Il y a cinq siècles, la conquête européenne étend sur le Nouveau Monde un lourd manteau d’épine : peu d’amérindiens y survivront. Les peuples autochtones sont nés de la conquête : l’afflux de colons, l’exploitation des richesses naturelles, l’asservissement accessoire les ont transformés en cette catégorie souvent résiduelle. La conjonction de ces menaces aurait pu les anéantir. Ils échappèrent partiellement à ce sort. À partir du XIXe siècle, la colonisation prend un autre rythme. L’immigration européenne grossit, les colons ont besoin des terres comme des ressources du sous-sol. L’évolutionnisme pèse de plus en plus dans les sciences sociales, accentuant encore l’écart de statut. Les droits territoriaux traditionnels sont écartés au profit de ceux édictés par l’État. Le XXe siècle ne fut pas épargné par les versions modernes de ces préjugés. L’ethnocide commence.

Dans les années quarante, l’identité Amérindienne commence à s’affirmer sous l’impulsion des peuples premiers d’Amérique du Nord. En Amazonie, l’une des premières organisations, souvent présentée comme le prototype des autres, est la Fédération Shuar, créée dans les années soixante pour protéger les intérêts des communautés Shuar en Équateur. Les Shuars décidèrent de former cette fédération en vue de défendre leur territoire de l’invasion de colons et de divers intérêts commerciaux. À cette occasion, ils découvrirent aussi que la lutte pour la terre des ancêtres ne pouvait être dissociée de la question de leur survie en tant que peuple ethniquement distinct, caractérisé par ses propres traditions et son identité culturelle. Des organisations similaires à celles des Shuars surgissent tout au long des années soixante-dix dans plusieurs autres pays du bassin amazonien qui se consolideront durant les années quatre-vingt. Se développent également des associations nationales incluant plusieurs peuples, comme L’Union nationale des Indiens (UNI) du Brésil ou la Confédération des nationalités indigènes d’Équateur (CONAIE).

À partir des années soixante-dix, plusieurs organisations font leur entrée sur la scène politique internationale, avec des leaders parlant aux noms d’un groupe ethnique dans son ensemble plutôt que pour une communauté donnée. À la suite du fameux rapport Cobo, un groupe de travail est constitué en 1982 au sein des Nations Unies afin de rédiger une convention internationale sur les droits des peuples autochtones. Mais jusqu’à une époque récente, le droit international en faisait surtout des objets. À l’heure actuelle nous les voyons devenir des sujets, constitués par divers progrès normatifs. Pourtant, cette évolution est fragile car même si les peuples premiers deviennent des sujets du droit international, celui-ci ne les définit pas, parce que cette qualification vise des groupes dont le statut est extrêmement variable.

Le récent droit autochtone n’est pas seulement dû à la mansuétude nouvelle de certains États. Il procède surtout des luttes menées par les autochtones eux-mêmes à l’intérieur des souverainetés internes contraignantes et dans les forums internationaux qu’ils investissent. En Amérique du Sud, les situations sont multiples. Certains gouvernements élus démocratiquement essayent de mettre fin aux errements du passé. Mais les menaces ne sont pas mortes : de nombreux peuples subissent la maladie, la déculturation, la pression foncière, les déboisements massifs. D’autres sont victimes des garimpeiros, les chercheurs d’or, ou encore des expulsions de concessions pétrolifères et gazières. Aujourd’hui encore, partout à travers le monde, et notamment en Amazonie, les peuples premiers font fassent à de nombreux dangers. Et même si actuellement la spoliation tend à se transformer en rédemption, celle-ci est récente, et s’opère avec la critique des effets de la modernité ce qui ne durera peut-être pas, tant la déculturation est devenue un phénomène omniprésent.



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